Bonjour,
Extrait de l'opuscule d'Elena Janvier aux éditions Arléa (2011) :
Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime.
Un abécédaire léger des différences culturelles entre le Japon et la France.
Intérieur du hall d'accueil du Marriott - Admiralty - juin 2007 |
A la lettre E comme ESCALATORS, j'ai trouvé ceci :
" ...Lorsqu'on prend un escalator, la prudence impose de se tenir à la rampe. Dans les escalators parisien, il faut y réfléchir à deux fois. On peut se tenir à la rampe mais c'est à ses risques et périls, on ne sait pas sur quoi on va poser la main, visible ou invisible, dégoûtant et bactérien en tout cas. C'est peut être moins dangereux de s'étaler.
Au Japon, on a pas ce genre de problème. Les rampes d'escalators du métro de Kyoto, on mangerait dessus (à condition d'être rapide). Parce qu'il y a des gens dont le boulot est de nettoyer les rampes d'escalators. Des brigades de nettoyeurs de rampes d'escalator. Ils montent et ils descendent toute la journée, un chiffon à la main. Résultat, pas d'hésitation, on s'accroche. Les nettoyeurs de rampes d'escalators aussi sans doute, parce qu'il vaut mieux avoir une vie intérieure très riche pour faire un boulot pareil..."
Festival Walk - Kowloon Tong - février 2009 |
Je confirme, autant j'ai été surpris dès le voyage préparatoire en juin 2007, autant j'ai été choqué au retour à Paris en juillet 2009...
MegaBox - Kowloon Bay - décembre 2007 |
A Hong Kong, peut être le syndrome du SRAS, ils sont capables de nettoyer des choses et des endroits que l'on n'imagine pas nettoyable hebdomadairement avec notre regard occidental. Par exemple, les capots d'abat-jour des plafonniers dans le métro ou l'intérieur des gaines de ventilation, toujours dans le métro, en utilisant une nacelle et en démontant les grilles de protection, elles-mêmes nettoyées...
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