Bonjour !!!
Bon, avant de me faire "toquer" par la francophonie, traduction du titre :
Comment ouvrir une huître !!!!
Oui, vous aviez remarqué le petit astérisque signalant une traduction à venir dès lors que vous employez une expression anglo-saxonne... Loi Toubon, 1994.
Maintenant, pourquoi aborder ce sujet en anglais à la chandeleur ? Les huitres, sous nos latitudes, c'est plutôt à Noël... J'ai juste un bon mois de retard...
Tout simplement parce que ce blog est orienté Hong Kong et que le hongkongais est champion du monde de marketing !!! Pour preuve, cela ne vous a pas échappé, la Saint Valentin tombe pile le même jour que le CNY* !!!! Génial, non !!!!....
...CNY* ??
Vous ne voyez pas...
Re-astérisque, re-traduction : CNY, Chinese New Year, NAC, Nouvel An Chinois !!!
Le 14 février cette année !!
Et les pubs sur le web se télescopent hardiment dans cette superbe conjonction, je reçois dix mails par jour pour m'offrir les plus belles réductions pour les plus beaux spectacles et les plus belles tables !!!
Donc, quoi de plus romantique et de plus festif qu'un plateau de fruits de mer !!!
"Pacific Gourmet Wholesale Deli" ne s'y trompe pas et propose THE plateau, LE plateau !! Huîtres et ormeaux (abalone en anglais) rassemblés pour le bonheur de vos papilles !!!
Et c'est là que le ballet marketing se met en branle.... Un bonheur de décryptage !!!
Première technique, la confidence.... On vient juste de recevoir un lot extraordinaire et on n'en parle qu'à vous...
Deuxième technique, l'origine... Ce ne sont pas des huîtres mais des "Coffin Bay" from Southern Australia ou, mieux, des "Bruny* Island and Blackman Bay" from Tasmania, excusez du peu...
Troisième technique, la justification du prix... La douzaine est à 23 euros, cela peu paraître un peu cher pour le néophyte, mais c'est un excellent prix, nous explique-t-on, si l'on tient compte du fait que ce n'est pas du tout la saison ! Été austral bien sur ! Et c'est bien connu, ce qui est rare est cher...
Quatrième technique, le cadeau... Le prix peut s'entendre "huîtres ouvertes", à nous la corvée, à vous le plaisir !!!
Puis le contre-argument pour mieux faire passer la cinquième technique, une huître ouverte trop à l'avance ne peut pas avoir le même goût, c'est même gâcher...
D'où la cinquième technique, la vente complémentaire élégamment présentée... Quoi de plus impressionnant pour l'élue de votre coeur que de vous voir ouvrir vous même vos huîtres !!! Le Pacific Gourmet Wholesale Deli ne recule devant aucun sacrifice et vous propose donc le stage de 45 minutes pour apprendre à ouvrir une huître... How to shuck an oyster ?? 35 euros...
Et re-technique de vente : Dépêchez vous de vous inscrire, tralala, tralala, que 6 places par tranche horaire et samedi prochain tout est déjà complet !!! Et vous repartirez avec la photo, le couteau et une douzaine d'huîtres massacrées !!!
Ou l'admission aux urgences les plus proches...
Bref, ils sont presque aussi fort que ce bon vieux Pierre Bellemare !!!
Allez voir le site (en anglais) par vous même, cela vaut son pesant de cacahuètes :
http://www.pacificgourmet.com.hk/usefulshucking.html
PS : le dernier astérisque présent dans le texte n'est pas un renvoi vers une traduction, mais simplement pour vous signaler que l'origine des huîtres n'a rien à voir avec la Première Dame de France, même si je les soupçonne un peu d'utiliser ce coté "Frenchy" pour vendre un peu plus...
Affichage des articles dont le libellé est gastronomie. Afficher tous les articles
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vendredi 5 février 2010
mercredi 3 février 2010
Durians...
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Bonjour !
On a beau avoir un peu voyagé, traîné à droite ou à gauche, il restera toujours plus à découvrir que ce que déjà découvert...
A ce petit jeu de l'émerveillement étonné, de l'ébahissement spontané, une visite aux marchés asiatiques tient le haut du panier !!!
Les Ohh ! les Hééé ! les Aaah ! les Tavuça ! les Cékoiça ! les Kellorreur ! se bousculent devant l'extraordinaire variété de produits... Et expriment surtout l'immensité de notre méconnaissance, touchant à l'ego pour un épicurien comme moi !!!

Un fruit ou un légume ? Cela s'ouvre comment ? Cela se prépare comment ? Cru ou cuit ? Cru comment, en tranche, y'a un noyau, râpé, nature, sucré, avec la peau ? Cuit comment, vapeur, frit, bouilli, au four, à l'huile, au beurre, en tranche, en purée, sauté, poché, entier, débité, dans la soupe ? Cela accompagne une viande ? Laquelle ? Un poisson ? Lequel ? ...
Puis le doute MAJEUR s'installe... En ai-je déjà mangé sans le savoir ?!!??
Haut-le-coeur rétrospectif assuré...
A voir l'empressement de la foule à s'interpeller, tout se mange... Pas de digression dans cet article sur l'histoire récente de la Chine affamée, ni sur le coté luxuriant d'une région où tout pousse dans l'abondance, influence de la chaleur et l'humidité... Non, juste deux petits dictons découvert là bas, centrés sur la relation des chinois à la nourriture avant de venir enfin à l'objet du titre. Le premier a trait au fait que les chinois mangent tous les animaux à quatre pattes... y compris les tables et les chaises... Le second déclare que, nous, occidentaux mangeons tout et, avec tout ce qui reste, les orientaux font de la soupe !!
A voir l'empressement de la foule à s'interpeller, tout se mange... Pas de digression dans cet article sur l'histoire récente de la Chine affamée, ni sur le coté luxuriant d'une région où tout pousse dans l'abondance, influence de la chaleur et l'humidité... Non, juste deux petits dictons découvert là bas, centrés sur la relation des chinois à la nourriture avant de venir enfin à l'objet du titre. Le premier a trait au fait que les chinois mangent tous les animaux à quatre pattes... y compris les tables et les chaises... Le second déclare que, nous, occidentaux mangeons tout et, avec tout ce qui reste, les orientaux font de la soupe !!

Il m'est arrivé de faire deux heureux au marché alors que je commandais les filets dans un poisson fraîchement tiré du vivier : le client suivant, qui allait récupérer TOUT les restes du poisson, tête, queue, abats, peau, arêtes et le commerçant qui allait les vendre deux fois !!
Donc, dans la rubrique des surprises de taille, avez vous déjà entendu parlé d'un fruit exotique nommé DURIAN ?.... Prononcez "dourianne"

Moi, jamais avant d'avoir mis les pieds en Asie.

Personnellement notre première rencontre a d'abord été olfactive avant d'être visuelle... Mais quelle est cette odeur qui m'oblige à changer de trottoir ? Ne croyez pas que j'exagère et allez lire sur Wikipedia les termes employés pour décrire la bête !!! Si tant est que l'on puisse la décrire !! Y goûter est en soi une expérience qui vous marquera pour le reste de votre existence, tant sur le fait d'avoir passé outre sa répulsion que sur le fait de ne pas savoir décrire ce que l'on ressent !!
Et en plus d'être inaccessible au palais occidental, le lascar a un aspect rébarbatif voire dangereux ! Les vendeurs les manipulent avec des gants épais dans de large feuilles de journaux... Si Jeanne d'Arc en avait disposé, elle aurait bouté "l'englishe" hors de France en deux coups de cuillère à pot... Imaginez une espèce de grosse pastèque brune, lourde, hérissée de piquants acérés, une vraie masse d'arme moyenâgeuse !!!

A Singapour, ils vont même jusqu'à l'interdire dans les lieux publics...
Jamais le qualificatif d'exotique n'a été attribué avec autant de justesse !!
dimanche 20 décembre 2009
J'ai essayé pour vous ....
Bonjour !
Les fêtes approchent, l'année 2010 également... Restons dans le ton ...
J'écrivais ce petit mot en janvier 2008, quelques jours après les agapes de Noël 2007 :
Lors de mes courses journalières, ce matin, j'ai soudainement réalisé que pour la première fois depuis plus de 30 ans, je n'avais pas fini l'année en mangeant des huîtres !! Cela paraît incroyable tant cette petite bestiole est, dans mon inconscient non collectif, un élément incontournable des festivités de fin d'années. J'avais mon mareyeur préféré à Nogent, en direct d'Oléron, chez qui, religieusement, aux aurores, j'allais choisir ma spéciale numéro zéro... Je ne laissais à personne le soin de cette tâche, tant la peur me prenait de ne pas être sur de ce que l'on allait servir, sur les coups de 22 heures, avec l'échalote finement hachée et la coupe de Champagne, seule boisson digne de se marier avec le mollusque vivant !!
Or donc, 2007, année sans pareille, tant de choses ont été bousculées...
Et le rituel de l'huître est passé à la trappe, aussi improbable que cela puisse vous paraître. Il faut avouer que les belons à Hong Kong sont à l'unité au tarif d'une bourriche "tombé du camion à La Courneuve"... Cela calme les ardeurs...
Ce matin, lors de mes courses journalières, donc, au rayon "produits de la mer", sous mes yeux ébahis, une palette de tubes d'huîtres en promotion !!
Tout simplement, fallait y penser, les chinois y ont pensé et les chinois l'ont fait.. Cela se présente sous la forme d'un sachet tubulaire de plastique de 4 cm de diamètre et de 30 cm de long, un beau saucisson, dans lequel flottent dans leurs eaux une douzaine d'huîtres, sans leur coquille, prêtes à consommer. Fini le plaisir de l'ouverture, le plaisir de sentir l'animal résister puis céder, le plaisir d'humer l'odeur marine, l'odeur fortement iodée, fini aussi le plaisir de s'ouvrir la moitié de la main et de finir le réveillon aux urgences... Un coup de ciseau, on verse le tout dans un saladier, on passe à table, c'est magnifique, d'un romantique...
Pour vous, et pour ne pas mourir idiot, j'ai donc décidé de goûter... Je me suis aussi dit que cela pouvait faire l'objet d'un sympathique article...
Résultat :
UN DÉSASTRE, UNE CATASTROPHE, UN BLASPHÈME, UNE HONTE GASTRONOMIQUE...
La bête est morte, gluante, caoutchouteuse, fade, glauque, puante... Même passé au mixeur, dans la soupe pour donner un arrière goût, c'est pas humain de faire souffrir ainsi une merveille de la nature...
Qu'on aille me chercher "l'inventeur" décérébré de cette aberration culinaire !!
J'ai deux mots à lui dire !! Et encore deux mots, c'est lui faire trop d'honneur...
Vous me direz, à 15 dollars (1,5 euros) la douzaine, vu la couleur du tube, j'aurais du m'en douter ... Je n'ai pas de photos, même avec le numérique, y'a des moments, on a pas envie de gâcher de la pellicule !
Ps 1 : pour 2008/2009, pas d'huîtres encore une fois, ni fraîche ni en tube, on est resté sage, juste quelques langoustes... Direct du vivier, ni en tube, ni en boite, ni en canette, ni en flacon, ni en spray, ni en rien, juste nature, excellentes....
Ps 2 : 2009/2010 semble un retour au calme, je vais aller chercher ma bourriche à Nogent.... s'ils ne sont pas bloqués par les neiges...
Les fêtes approchent, l'année 2010 également... Restons dans le ton ...
J'écrivais ce petit mot en janvier 2008, quelques jours après les agapes de Noël 2007 :
Lors de mes courses journalières, ce matin, j'ai soudainement réalisé que pour la première fois depuis plus de 30 ans, je n'avais pas fini l'année en mangeant des huîtres !! Cela paraît incroyable tant cette petite bestiole est, dans mon inconscient non collectif, un élément incontournable des festivités de fin d'années. J'avais mon mareyeur préféré à Nogent, en direct d'Oléron, chez qui, religieusement, aux aurores, j'allais choisir ma spéciale numéro zéro... Je ne laissais à personne le soin de cette tâche, tant la peur me prenait de ne pas être sur de ce que l'on allait servir, sur les coups de 22 heures, avec l'échalote finement hachée et la coupe de Champagne, seule boisson digne de se marier avec le mollusque vivant !!
Or donc, 2007, année sans pareille, tant de choses ont été bousculées...
Et le rituel de l'huître est passé à la trappe, aussi improbable que cela puisse vous paraître. Il faut avouer que les belons à Hong Kong sont à l'unité au tarif d'une bourriche "tombé du camion à La Courneuve"... Cela calme les ardeurs...
Ce matin, lors de mes courses journalières, donc, au rayon "produits de la mer", sous mes yeux ébahis, une palette de tubes d'huîtres en promotion !!
Tout simplement, fallait y penser, les chinois y ont pensé et les chinois l'ont fait.. Cela se présente sous la forme d'un sachet tubulaire de plastique de 4 cm de diamètre et de 30 cm de long, un beau saucisson, dans lequel flottent dans leurs eaux une douzaine d'huîtres, sans leur coquille, prêtes à consommer. Fini le plaisir de l'ouverture, le plaisir de sentir l'animal résister puis céder, le plaisir d'humer l'odeur marine, l'odeur fortement iodée, fini aussi le plaisir de s'ouvrir la moitié de la main et de finir le réveillon aux urgences... Un coup de ciseau, on verse le tout dans un saladier, on passe à table, c'est magnifique, d'un romantique...
Pour vous, et pour ne pas mourir idiot, j'ai donc décidé de goûter... Je me suis aussi dit que cela pouvait faire l'objet d'un sympathique article...
Résultat :
UN DÉSASTRE, UNE CATASTROPHE, UN BLASPHÈME, UNE HONTE GASTRONOMIQUE...
La bête est morte, gluante, caoutchouteuse, fade, glauque, puante... Même passé au mixeur, dans la soupe pour donner un arrière goût, c'est pas humain de faire souffrir ainsi une merveille de la nature...
Qu'on aille me chercher "l'inventeur" décérébré de cette aberration culinaire !!
J'ai deux mots à lui dire !! Et encore deux mots, c'est lui faire trop d'honneur...
Vous me direz, à 15 dollars (1,5 euros) la douzaine, vu la couleur du tube, j'aurais du m'en douter ... Je n'ai pas de photos, même avec le numérique, y'a des moments, on a pas envie de gâcher de la pellicule !
Ps 1 : pour 2008/2009, pas d'huîtres encore une fois, ni fraîche ni en tube, on est resté sage, juste quelques langoustes... Direct du vivier, ni en tube, ni en boite, ni en canette, ni en flacon, ni en spray, ni en rien, juste nature, excellentes....
Ps 2 : 2009/2010 semble un retour au calme, je vais aller chercher ma bourriche à Nogent.... s'ils ne sont pas bloqués par les neiges...
dimanche 31 mai 2009
Des poulets...
Bonjour !
La rue de Hong Kong est un spectacle permanent pour l'occidental que je suis, même après deux ans.

La rue de Hong Kong est un spectacle permanent pour l'occidental que je suis, même après deux ans.
Ce n'était pas la première fois que je rencontrais cette situation, mais à chaque fois la scène me met en joie, tant elle propose un autre regard sur le sujet. Je ne pense pas que l'on puisse encore voir cela ouvertement en France, alors que la chose est commune ici. Pas de commentaire sur pourquoi cela existe encore ici (je pars du postulat que cela a existé chez nous), pourquoi cela n'existe plus chez nous (du moins, je ne l'ai jamais vu), si c'est bien, si c'est mal, seul le fait m'interpelle, et c'est effectivement banal dans les rues de Hong Kong. Depuis le temps où je prends cela en photo, il fallait bien que je vous en présente quelques unes.
De plus, en cherchant bien, le thème abordé ouvre des variantes édifiantes sur la vie à Hong Kong - la chaîne du froid, sous les tropiques - le chariot, indispensable outil de transport - la qualité des livraisons, rapidité, ponctualité...
Si je n'avais pas illustré cet article de plusieurs photos, vous pourriez encore vous demander de quoi il s'agissait. Mais vous avez l'oeil vif et le neurone actif - si cela n'est pas de la basse flatterie, pour conserver mon auditoire... Quoique, neurone, au singulier, c'est pas trop flatteur - Et donc, vous avez observé les poulets sagement ligotés, installés dans leur berceau, à attendre un taxi !!!

En fin de compte, ce n'est pas tellement le poulet prêt à cuire qui m'attire, bien qu'il y ait quelque chose de photogénique entre la couleur de la peau du bestiaud, la forme de la tresse qui les ligature par trois, le bleuté de l'oeil clos, la finesse de la crête... Mais l'incongruité de la situation, pour un occidental, générée par le contexte dans lequel ce chariot de poulet apparemment d'une grande fraîcheur évolue !
Le chariot semble à l'abandon, vers 12h30, vendredi dernier, à une station de taxi, Pedder street, quartier financier, à deux pas d'un immense magasin d'une bien connue marque centenaire de malles françaises...
Imaginez cela dans une rue de Paris, qui serait une sorte de mixte entre l'avenue Montaigne et la place de la Bourse...
Et puis, rigolo, les poulets mènent 6 à 5 face aux taxis... Pour une fois que le taxi est en sous nombre !
PS 1 : variante caisse verte, pleine de poulets, sans roue, Ice House St, près d'un bijoutier, mai 2009.
mercredi 13 mai 2009
Dans la série, j'ai testé pour vous... Le Peninsula !
Bonjour !!!
Mémo daté du 6 juin 2008 : le lunch buffet du Peninsula, 5 étoiles local, proche du 6... !!
Car ici, entrer dans un palace en tong, sac à dos routard et pas rasé ne choque personne, même pas un regard de travers, le groom en livrée t'ouvre la porte avec un grand sourire !!!
J'ai donc pris l'habitude de les parcourir, ces nombreux palaces, ils sont vastes, leur traversée évite souvent de faire le tour d'un gros pâté de maison. Bien sur climatisé, et, grâce à la moquette, tes semelles de chaussures sont propres en sortant...
Le décor est sympa, euphémisme, et les clientes, en dehors des mamies chargées de perlouzes, plutôt avenantes, ce qui ne gâche rien...
Ils font aussi office de toilettes publiques, faut juste oser entrer, l'air de rien, en habitué, et cela vaut le déplacement, c'est quasiment initiatique de ce que l'hyper luxe couplé à l'hyper service peut donner. J'ai pas essayé chez les dames, mais chez les hommes, on t'ouvre la porte, on t'indique la cabine libre, on te règle l'eau chaude pour te laver les mains ensuite, on te présente le savon, on te propose une serviette chaude (pas en papier...). Enfin crèmes hydratantes, eaux de toilette, peignes, brosses à vêtements, limes à ongle et cures dents sont en libre service !!!
J'y ai maintenant mes habitudes, fort pratique lors de mes trekkings urbains, au point où dans peu de temps, le "waiter" ne manquera pas de me saluer d'un 'Great day today, Mister Vincent, Isn't it ?' très british, petite courbette et claquement de talons... (non le claquement de talons, c'est teuton, je retire, ils sont bien venus en Chine mais beaucoup plus au nord, à Qingdao, d'où la bière...Tsingtao !).
Mais revenons au sujet, je m'égare !!!
Donc le lunch buffet, formule offerte à midi par tous les hôtels du 3 étoiles au palace dans une ville où manger est une religion... En premier lieu, la question qui restera longtemps en suspens est celle de 'pourquoi ne pas y être allé plus tôt, au Peninsula ?' et cette question sans réponse plausible appelle la suivante 'c'est quand qu'on y retourne, au Peninsula ???'
Vous l'avez compris, pas photo dans les différents 'lunch buffet' des 5 étoiles de HK que j'ai testé, Peninsula, haut la main !!
Bon d'accord, on n'y va plus pour la vue, les promoteurs ont 'poldérisé' le front de mer et massacré les bâtiments installés là devant. Mais dès l'entrée, on baigne dans le sublime : silence feutré, moquette épaisse, lumière douce, au loin musique de chambre par un quatuor classique en mezzanine, mobiliers et décors élégants, sobres, confortables, personnel attentif et discret. On est bien dans un 5 étoiles...
Ici, le lunch buffet, c'est buffet entrée à volonté, plat chaud au choix, buffet dessert à volonté, boisson, vous imaginez le massacre...
J'ai attaqué fort, après le consommé de poireaux pour ouvrir l'appétit, coquilles St Jacques crues sur coulis de tomate, gambas grillées sauce piquante (décortiquées), San Daniele tranché fin, jambon persillé de Bourgogne, asperges sauce mousseline... Le tout d'une très grande fraîcheur et d'une exquise finesse...(je n'avais pas pris de Pt Dej et mangé une pomme la veille au soir, en prévision...)
Le carré d'agneau sur gratin dauphinois servi ensuite valait largement certains pré-salés, et le morceau était copieux, ils font pas dans le chiche nouvelle cuisine. La seule note surprenante fut l'incontournable touche anglaise, le serveur me proposant, à part heureusement, soit la gelée de menthe soit la menthe hachée au jus de viande... J'ai poliment décliné la première et demandé une coupelle pour tester la seconde, faut goûter à tout pour pas mourir idiot... Pas mal, mais pas de quoi se relever la nuit !!!
J'avais pris mon temps, il me restait donc des forces pour le dessert, grand bien m'a pris : Tiramisu au thé vert dément, une raison de venir et revenir à lui tout seul, crumble d'abricot ahurissant, sorbet fraises fraîches rafraîchissant, sans parler des St-Honoré, Forêt Noire et autres Paris-Brest...
Je suis rentré à petit pas, après une étape dans un canapé, le temps de souffler...
On fait pas cela tous les jours !!! J'avais simplement arrosé ce 'casse-croute' de thé, une bouteille, cela se boit à plusieurs... Et l'addition ne m'a pas retourné l'estomac (heureusement), je m'en suis sorti pour 300 dollars HK !!! (25 euros, au taux de change de l'époque) Rapport qualité-prix, je connais pas mieux... Mais j'ai pas encore fait le tour du monde !!!
Toute cette belle histoire pour dire quoi ??? Tout simplement que vous devez venir voir ici !!!
Y'a plein à découvrir, et dans les extrêmes, c'est l'Asie, pour preuve, je mangeais une semaine plus tôt un succulent repas complet (légumes vapeur, poulet épicé, riz, thé) deux stations de métro plus haut pour 23 dollars avec également un rapport qualité prix extraordinaire !!!
Ah, j'oubliais, le patron au Peninsula, il s'appelle... Alain Ducasse, ceci explique peut être cela... Il faut aussi noter que Pierre Gagnaire est au Mandarin Impérial, Joël Rebuchon au Landmark et Guy Savoy, pas loin, bref on est bien entouré, ils sont tous là les frenchies... Seul bémol, Gagnière est un peu plus regardant sur ton style vestimentaire (smart casual) et Rebuchon a pété les plombs question tarif, c'est cher, très cher, même pour un hongkongais fortuné...
Mémo daté du 6 juin 2008 : le lunch buffet du Peninsula, 5 étoiles local, proche du 6... !!
Car ici, entrer dans un palace en tong, sac à dos routard et pas rasé ne choque personne, même pas un regard de travers, le groom en livrée t'ouvre la porte avec un grand sourire !!!
J'ai donc pris l'habitude de les parcourir, ces nombreux palaces, ils sont vastes, leur traversée évite souvent de faire le tour d'un gros pâté de maison. Bien sur climatisé, et, grâce à la moquette, tes semelles de chaussures sont propres en sortant...
Le décor est sympa, euphémisme, et les clientes, en dehors des mamies chargées de perlouzes, plutôt avenantes, ce qui ne gâche rien...
Ils font aussi office de toilettes publiques, faut juste oser entrer, l'air de rien, en habitué, et cela vaut le déplacement, c'est quasiment initiatique de ce que l'hyper luxe couplé à l'hyper service peut donner. J'ai pas essayé chez les dames, mais chez les hommes, on t'ouvre la porte, on t'indique la cabine libre, on te règle l'eau chaude pour te laver les mains ensuite, on te présente le savon, on te propose une serviette chaude (pas en papier...). Enfin crèmes hydratantes, eaux de toilette, peignes, brosses à vêtements, limes à ongle et cures dents sont en libre service !!!
J'y ai maintenant mes habitudes, fort pratique lors de mes trekkings urbains, au point où dans peu de temps, le "waiter" ne manquera pas de me saluer d'un 'Great day today, Mister Vincent, Isn't it ?' très british, petite courbette et claquement de talons... (non le claquement de talons, c'est teuton, je retire, ils sont bien venus en Chine mais beaucoup plus au nord, à Qingdao, d'où la bière...Tsingtao !).
Mais revenons au sujet, je m'égare !!!
Donc le lunch buffet, formule offerte à midi par tous les hôtels du 3 étoiles au palace dans une ville où manger est une religion... En premier lieu, la question qui restera longtemps en suspens est celle de 'pourquoi ne pas y être allé plus tôt, au Peninsula ?' et cette question sans réponse plausible appelle la suivante 'c'est quand qu'on y retourne, au Peninsula ???'
Vous l'avez compris, pas photo dans les différents 'lunch buffet' des 5 étoiles de HK que j'ai testé, Peninsula, haut la main !!
Bon d'accord, on n'y va plus pour la vue, les promoteurs ont 'poldérisé' le front de mer et massacré les bâtiments installés là devant. Mais dès l'entrée, on baigne dans le sublime : silence feutré, moquette épaisse, lumière douce, au loin musique de chambre par un quatuor classique en mezzanine, mobiliers et décors élégants, sobres, confortables, personnel attentif et discret. On est bien dans un 5 étoiles...
Ici, le lunch buffet, c'est buffet entrée à volonté, plat chaud au choix, buffet dessert à volonté, boisson, vous imaginez le massacre...
J'ai attaqué fort, après le consommé de poireaux pour ouvrir l'appétit, coquilles St Jacques crues sur coulis de tomate, gambas grillées sauce piquante (décortiquées), San Daniele tranché fin, jambon persillé de Bourgogne, asperges sauce mousseline... Le tout d'une très grande fraîcheur et d'une exquise finesse...(je n'avais pas pris de Pt Dej et mangé une pomme la veille au soir, en prévision...)
Le carré d'agneau sur gratin dauphinois servi ensuite valait largement certains pré-salés, et le morceau était copieux, ils font pas dans le chiche nouvelle cuisine. La seule note surprenante fut l'incontournable touche anglaise, le serveur me proposant, à part heureusement, soit la gelée de menthe soit la menthe hachée au jus de viande... J'ai poliment décliné la première et demandé une coupelle pour tester la seconde, faut goûter à tout pour pas mourir idiot... Pas mal, mais pas de quoi se relever la nuit !!!
J'avais pris mon temps, il me restait donc des forces pour le dessert, grand bien m'a pris : Tiramisu au thé vert dément, une raison de venir et revenir à lui tout seul, crumble d'abricot ahurissant, sorbet fraises fraîches rafraîchissant, sans parler des St-Honoré, Forêt Noire et autres Paris-Brest...
Je suis rentré à petit pas, après une étape dans un canapé, le temps de souffler...
On fait pas cela tous les jours !!! J'avais simplement arrosé ce 'casse-croute' de thé, une bouteille, cela se boit à plusieurs... Et l'addition ne m'a pas retourné l'estomac (heureusement), je m'en suis sorti pour 300 dollars HK !!! (25 euros, au taux de change de l'époque) Rapport qualité-prix, je connais pas mieux... Mais j'ai pas encore fait le tour du monde !!!
Toute cette belle histoire pour dire quoi ??? Tout simplement que vous devez venir voir ici !!!
Y'a plein à découvrir, et dans les extrêmes, c'est l'Asie, pour preuve, je mangeais une semaine plus tôt un succulent repas complet (légumes vapeur, poulet épicé, riz, thé) deux stations de métro plus haut pour 23 dollars avec également un rapport qualité prix extraordinaire !!!
Ah, j'oubliais, le patron au Peninsula, il s'appelle... Alain Ducasse, ceci explique peut être cela... Il faut aussi noter que Pierre Gagnaire est au Mandarin Impérial, Joël Rebuchon au Landmark et Guy Savoy, pas loin, bref on est bien entouré, ils sont tous là les frenchies... Seul bémol, Gagnière est un peu plus regardant sur ton style vestimentaire (smart casual) et Rebuchon a pété les plombs question tarif, c'est cher, très cher, même pour un hongkongais fortuné...
mardi 12 mai 2009
Bière locale...
Vous allez être surpris !
Que les grands amateurs de bières belges s'installent confortablement pour visionner ce grand morceau de pub chinoise !!!
Merci à Dominique (Hong Kong)
PS 1 : reminder, cliquer sur le titre
PS 2 : y'a une polémique sur le web à propos de l'origine du clip, j'ai peut être affirmé un peu vite 'chinoise', coréenne et vietnamienne sont aussi des pistes. En tout cas, c'est pas du breton...
Que les grands amateurs de bières belges s'installent confortablement pour visionner ce grand morceau de pub chinoise !!!
Merci à Dominique (Hong Kong)
PS 1 : reminder, cliquer sur le titre
PS 2 : y'a une polémique sur le web à propos de l'origine du clip, j'ai peut être affirmé un peu vite 'chinoise', coréenne et vietnamienne sont aussi des pistes. En tout cas, c'est pas du breton...
Recette : Ginger Banana milk shake
Bonjour !
Je voulais vous faire bénéficier d'une très simple recette découverte au Vietnam, au bord d'une piscine, sous les banyans, par 35°...
Ginger Banana !!! L'onctuosité de la banane mariée à la force du gingembre...

Dans un bol mixeur, deux bananes, un dizaine de grammes de gingembre frais épluché (attention, goût intense, ne pas abuser), une boite de 400 ml de lait de coco, 150 grammes de lait concentré sucré (plus si vous aimez vraiment le sucre), de la glace pilée.
On mixe le temps nécessaire à tout bien mélanger, à consommer de suite ou à faire prendre au congélateur pour un dessert exotique...
So Simply !!!
Je voulais vous faire bénéficier d'une très simple recette découverte au Vietnam, au bord d'une piscine, sous les banyans, par 35°...
Ginger Banana !!! L'onctuosité de la banane mariée à la force du gingembre...
Dans un bol mixeur, deux bananes, un dizaine de grammes de gingembre frais épluché (attention, goût intense, ne pas abuser), une boite de 400 ml de lait de coco, 150 grammes de lait concentré sucré (plus si vous aimez vraiment le sucre), de la glace pilée.
On mixe le temps nécessaire à tout bien mélanger, à consommer de suite ou à faire prendre au congélateur pour un dessert exotique...
So Simply !!!
lundi 11 mai 2009
Apéro...
dimanche 10 mai 2009
Poids et mesures.
Bonjour !
Sur un laps de temps relativement long, de l'ordre de 5 à 6 mois, automne/hiver 2007/2008, j'ai eu le sentiment que le service des poids et mesures hongkongais avait une logique imperméable au cartésianisme occidental.
Je mettais cela sur le compte des hallucinations liées aux premières semaines d'expatriation, tant le dépaysement et les découvertes déréglaient tous les repères et acquis antérieurs. Et ce, d'autant plus que la situation que je m'en vais vous décrire, preuves à l'appui, semblait être favorable à mon portefeuille... Il avait beau faire 35° la nuit, 98 % d'humidité, 6000 habitants au km carré, des métros à l'heure et pas de grève, mon coté auvergnat, lui, n'avait pas été ébranlé une seconde...
Il s'agit de barquettes de blanc de poulet pré étiquettées et emballées. L'avantage, pour le magasin, du pré étiquetage, c'est que l'imprimante édite 50 étiquettes, y'a plus qu'à les coller ... Poids unique, 200 grammes, prix unique, 19 dollars HK la barquette, cela donne environ un prix de 9,60 euros le kilo, de mémoire deux fois moins cher qu'en France, mais c'est pas du Loué...
Y'avait plus qu'une chose à vérifier, c'est que le préposé à l'emballage ait compris la manip, à savoir emballer 200 grammes de poulet, pas emballer du poulet... Et c'est bien sur là que le bat blesse, toujours avec cette notion d'échelle, y sont pas à un poulet près, où ce sont des poulets mutants (H5N1...) avec 4 blancs...
Donc, comme le montre la photo, dans chaque barquette, deux beaux blancs entiers, préétiquettés 200 grammes, à 19 dollars...
Mais, moi sur la balance, j'ai 596 grammes, 3 fois plus !! Comme j'aime le règle de 3 (la hantise de tout collégien), je refais mes calculs, le kilo tombe à 3,20... C'est moi qui en tombe par terre...
Les enfants se sont demandés à cette époque pourquoi on mangeait du poulet tous les jours.... Depuis un contrôleur de gestion, à qui il a quand même fallu 6 mois, a rectifié le tir, je paye ma barquette de 600 grammes environ 60 dollars... On mange un peu plus de porc !!!
mercredi 6 mai 2009
Cette fois ci, on va faire court...
Bonjour,
Je tire à la ligne, il va falloir faire un peu dans le concis, j'ai peur que mon auditoire n'aille pas au bout des articles s'ils sont trop longs...
Donc, quelqu'un peut me dire quelle est la signification de ce panneau et ce qu'il indique là où il est posé ???
1/ Interdit de sauter ?
2/ Merci pas emboutir ma rembarde, j'ai eu du mal à la poser, elle est toute neuve et brille encore ?
3/ Prenez une photo ?
Cet article ressemble à un concours de légende, vous ne trouvez pas ?
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Photo prise le premier mai sur la route de Longji, province du Guangxi, dans les vertigineux lacets menant à ce délicieux village Miao, déjà largement entamé par le tourisme de masse...
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Mais où l'on mange encore un fabuleux "Bamboo Chicken" !!
Je tire à la ligne, il va falloir faire un peu dans le concis, j'ai peur que mon auditoire n'aille pas au bout des articles s'ils sont trop longs...
Donc, quelqu'un peut me dire quelle est la signification de ce panneau et ce qu'il indique là où il est posé ???
1/ Interdit de sauter ?
2/ Merci pas emboutir ma rembarde, j'ai eu du mal à la poser, elle est toute neuve et brille encore ?
3/ Prenez une photo ?
Cet article ressemble à un concours de légende, vous ne trouvez pas ?
Photo prise le premier mai sur la route de Longji, province du Guangxi, dans les vertigineux lacets menant à ce délicieux village Miao, déjà largement entamé par le tourisme de masse...
Mais où l'on mange encore un fabuleux "Bamboo Chicken" !!
jeudi 23 avril 2009
Filet mignon de porc aux pois gourmands !!!

Salut les gastronomes !
La cuisine est une seconde nature chez moi, c'est héréditaire. Il allait être enthousiasmant de confronter l'orient et l'occident lors de cette aventure asiatique.
Et la confrontation a commencé très tôt et de manière surprenante... L'Asie surprend très souvent où l'occidental s'y attend le moins. C'est une forme de définition du "Choc des Cultures" !!! Et il faut dire que nous sommes particulièrement "surprenables", notre éducation nous préparant rarement à ce que nous allons découvrir... Et puis, si tel était le cas, cela serait d'un ennuyeux...
La cocotte en fonte, indispensable à mes yeux, avait donc fait le voyage, 6 semaines de bateau à l'été 2007, intacte à l'arrivée, et le four ad hoc a bien été livré le bon jour dans le capharnaüm de l'emménagement. Aparté, il semble quasiment impossible de louer un appartement à Hong Kong qui soit équipé d'un four traditionnel, seul le micro-ondes est omniprésent... Cela ne laisse rien présager de bon quand à la capacité de la ménagère hongkongaise à mitonner une blanquette...
On a donc immédiatement acquis un ... micro-ondes ... avec fonction "four tradi" !!
Après avoir vérifié que la cocotte rentrait bien dans le four, il me restait à tester immédiatement l'ensemble par une recette simple, bien de chez nous !!! L'anecdote ici relatée se trouve non pas dans le descriptif de cette recette, qui ne doit pas avoir de secret pour vous (du cochon, des pois et zou, au four) mais dans la recherche des ingrédients !! Eh oui, nous avions changé de quartier, et je devais refaire mes marques sur les petits commerçants du bas de la rue... Nous avions quitté un coin somme toute assez international (Happy Valley) pour un autre coin tout aussi international (North Point).
Quelle différence me direz vous ? Monstrueuse, que je vous réponds ! International occidental (Happy Valley) est très différent pour moi d'international oriental (North Point), c'est toujours bilingue mais sans l'anglais !!! Et moi, les sous titres en japonais, cela ne m'éclaire pas beaucoup quand il s'agit de faire les courses !!! Ici même l'ascenseur égrène les étages en japonais et te salue en sortant, Arigato Gozaimasu...
Peut être que le chinois local distingue le coréen du vietnamien, mais moi, j'ai l'impression d'être le seul étranger du quartier, je me fais repérer à deux cents mètres... Étonnant, non ?
Et donc, je me suis retrouvé comme un âne, dans mon supermarché avec mon sachet d'oignons (oui, je mets des oignons dans le filet mignon aux poids gourmands) devant une machine à peser automatique, toute classique, j'en ai vu des milliers, vous savez celle où l'on pose son achat, on frappe sur la touche du produit et on colle l'étiquette sur le sachet, très simple...
Mais la machine 100 % chinoise, pas un mot d'anglais, pas un numéro de repère, il a fallu qu'une mamie attentionnée me prenne le sac des mains, le pose sur la balance et frappe sur la bonne touche à ma place, sinon j'y serais encore !!!
Je ne sais même pas combien j'ai acheté ces oignons, l'unité de poids dans le coin c'est le (la) "catty", et je sais même pas si ce mot est féminin ou masculin !!!
Quand à trouver l'équivalent en système métrique... Je vous laisse le scan de l'étiquette, vous allez pouvoir frimer en société en montrant que vous savez écrire "oignon" en mandarin (à moins que cela soit du cantonnais), y'a bien une demoiselle que cela va impressionner même si cela ne vous servira à rien dans votre Karouf local...
De toute façon, le plat était excellent, y'en n'a plus, (mais je peux en refaire, j'ai repéré la touche...) et d'un rapport qualité/prix incroyable, j'ai du mettre l'équivalent de 8 euros maxi de produits dans la cocotte, viandes copieuses et goûteuses comprises...
Vous pouvez venir, vous mourrez pas de faim !!!
Seule ombre au tableau, Madame n'était pas d'attaque pour ouvrir le St Joseph qui se serait merveilleusement marié avec ce cochon. Faut dire que la veille, nous avions avait fait un sort au Gewurtz vendanges tardives 1996, qui avait parfaitement supporté les six semaines de mer...
On se laisse pas abattre... Même si le stock de bonnes bouteilles frauduleusement passées à la frontière décroît dangereusement...
mercredi 22 avril 2009
Dans le cochon, tout est bon !!!
Bonjour !
Les ballades impromptues dans les quartiers animés sont pleines de découvertes !
Elles font partie de l'ordinaire du curieux épicurien que je suis.
Celle ci date de septembre 2007, en pleine coupe du Monde de rugby, le coup d'envoi vers 3 heures du mat et les dernières bières entre 5 et 6, avec la conscience - le devoir - d'être rentré avant le réveil des lascars, histoire d'assurer le petit-dej et le départ à l'école... Ce matin là, ce ne devait pas être suite à un France-Argentine, je serais déjà reparti me coucher, sans humeur baladeuse, en me demandant pourquoi je ne l'étais pas resté, couché...
Mais ce matin là, peut-être France-Nouvelle Zélande, le besoin d'éponger les derniers verres de la victoire (on connaît la suite, fallait apprécier ce moment là) couplé au fait que la maison n'est pas si loin du bar, ce matin là, donc, je suis rentré à pied, en ballade matutinale...
J'ai, à un moment, traversé un marché alimentaire en dur (opposé au marché de rue, démontable). Ici les marchés au frais sont en étages (3) dans des buildings ouverts à tout vent. On peut y constater la fraîcheur des produits en direct : poissons dans l'aquarium, fruits de mer dans leurs bassins, poulets vivants dans leurs cages, tués, saignés, plumés et débités à la demande - attention, grippe aviaire, fruits et légumes comme sortis du potager ou du verger. On peut aussi y constater a contrario une décontraction quant aux standards d'hygiènes européens : produits à même le sol, étal non réfrigéré (il faut quand même 30 degrés en moyenne à cette heure en cette saison), tenue vestimentaire des marchands pittoresques, coins poubelles pas vraiment distinct, j'en passe et des meilleures...
Au moment où je rentre dans l'allée "boucherie", un commis, torse nu, ouvre un frigo (type restauration) et en sort un cochon !!! Tout simplement, entier, juste vidé, 200 kg de barbaque au bas mot !!! Et, du haut de ses soixantes kilos, il le balance dans l'allée sur trois cartons mis là à même le sol devant moi !!! Il a tout simplement prévu de le débiter et la bête ne tient pas dans son échoppe, alors pourquoi les manières et pourquoi se gêner pour un gweilo ? Au vu des haches qu'il a sorties, c'est pas moi qui allait lui faire une remarque, il avait l'air de savoir s'en servir et les engins semblaient mieux affûtés que mon rasoir. La suite me donna raison, car je suis bien sur resté à l'observer : la bête sur le dos, les membres en croix, les hachoirs ont commencés à siffler... Quel vitesse pour sortir en premier ce qui devaient être les filets mignons, immédiatement mis de coté (pièce royale) puis pour décapiter le bestiau, sortir les jambons et les épaules et enfin trancher les côtes : viandes en crochet sur la devanture en moins de 10 minutes !!! Un pro, quoi ! Quelle impression de facilité et de souplesse, de précision dans le geste alors qu'il maniait des outils lourds et extrêmement coupants, les pied nus dans la sciure il faut le préciser....
Un vrai spectacle, de ceux qui mettent en joie pour le reste de la journée.
Ps : photo d'un étal boucherie, marché de Happy Valley, octobre 2007
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