lundi 29 juin 2009

Tokyo - Le thon, c'est bon !!



Bonjour !




Pour ceux qui se lèvent tôt, le marché aux poissons de Tsukiji est un endroit magique !!





Je me suis même laissé dire que cet endroit appartient plutôt à ceux qui couchent tard, la version sushi d'une bonne soupe à l'oignon après une longue nuit d'agapes...






Le Japon, premier producteur, premier consommateur, c'est à Tsukiji que cela se passe. Cela grouille, sur la dalle de béton, le thon, dans les allées, le cariste, sur les étals, la glace, dans les bars à sushi, le touriste...

Tokyo - Look...

Bonjour,


Jouons sur les mots, après le regard, le look...










Au Japon, la tradition vestimentaire la plus rigoureuse, à l'étiquette la plus stricte, se heurte, s'oppose à la plus grande liberté d'expression corporelle !!!





Une sorte d'action/réaction poussée à son paroxysme. Les créateurs doivent s'en donner à coeur joie et le boulevard est une estrade perpétuelle... Un nom a même été donné à ce phénomène, qui trouve son zénith dans le quartier d'Harajuku pendant le week end, le "Cosplay".










Nous y étions malheureusement un vendredi, mais cela a suffit à notre bonheur, y être un samedi soir aurait peut-être été "too much" pour notre pauvre petite mentalité occidentale étriquée, sage et bien rangée ...
Jeanne avait chanté, il y a maintenant fort longtemps, un tube qui a eu droit récemment à une seconde jeunesse... En rouge et noir, j'exilerai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur... C'est plutôt le rose qui semble ici tenir la corde, après l'incontournable noir !!
Mais le cri est le même...

Tokyo - Regards...


Bonjour !




Le Japon, du moins Tokyo ne laissera personne indifférent, sans conteste ! Donnons un peu de temps pour que retombe le soufflé, cherchons nos mots, structurons notre pensée et seulement ensuite sortirons sans doute quelques belles images et quelques impressions à coucher sur le papier...





Simplement, pour faire patienter, à chaud, quelques regards japonais, volés, arrachés dans la foule...
Dans des quartiers aux noms aussi exotiques que Ginza, Shibuya, Roppongi, Shinjuku et Harajuku !!!

mardi 23 juin 2009

Sans parole, Hong Kong, juin 2009


Cheung Chau
King's Road




Tsim Sha Tsui

Kowloon Walled City

Bonjour,

Cet endroit, dans sa version d'origine, n'existe plus... Il a été transformé en parc public.


A travers un site, s'appuyant sur un reportage photo, la légende naît à nouveau :
http://www.tofu-magazine.net/newVersion/pages/KWC.html

Cliquez vers ce lien, un endroit INCROYABLE, Kowloon Walled City (KWC), une cité fortifiée, un pâté de maison de 150 m sur 200 sans rue où habitaient à l'époque plus de 50 000 personnes, un no man's land où seuls la poste et la compagnie d'électricité pouvaient pénétrer...
Un bidonville vertical de plus de 500 bâtiments sans un plan ni un archi derrière...
Pas de taxe, pas de loi...
Tenu par le milieu, repaire des triades, jeux, drogues, prostitution,...
Aucun étranger n'est jamais rentré à l'intérieur de ce pavé tant que le PC chinois, lors de la signature de la rétrocession par Thatcher, n'eut pas ordonné sa destruction. Chronologiquement, ce fut quasiment leur première décision plus de 10 ans avant leur prise de possession. Bien que ce fut aussi un des seuls endroits de HK où le drapeau communiste chinois a flotté dès 1966, pendant la révolution culturelle...
Sans que personne ose l'enlever...


British policy came to regard Walled City as something of a hornets nest — best not to be kicked unless absolutely necessary.

Je vous laisse découvrir, inénarrable...
Je tiens aussi le livre à disposition pour celui qui voudrait approfondir.
PS : Mes photos, étant prises en janvier 2008, montrent le parc public, pas la cité fortifiée.

jeudi 18 juin 2009

Voilà pourquoi tout cela méritait d'être vécu !!

Bonsoir !!


Oui, j'écris un peu tard et le Bonsoir est plus approprié que le Bonjour.


Bonsoir donc !




J'écris aussi à chaud, dans l'inspiration de l'instant, pour vous relater un moment intemporel, arraché à la sinistre valse des aiguilles qui rythment inlassablement et inulectablement le temps qui passe...

J'ai participé ce soir à une marche de nuit sur un des nombreux sentiers de randonnée qui jalonnent Hong Kong depuis qu'un gouverneur, Mister Mac Lehose, décidât d'en équiper la colonie de plusieurs centaines de miles. On a tendance à oublier que Hong Kong n'est pas qu'un front de mer blindé de grattes-ciel, tels que photos et reportages nous le montrent. 75 % du territoire est inconstructible, couvert de jungle et strié de sentiers... Les fans du GR devraient venir voir, je pense qu'ils y trouveraient leur compte, tant sur la difficulté technique que sur le coup d'oeil incomparable que ces sentiers offrent à celui qui fait l'effort de les parcourir : la baie de Hong Kong vue du Peak après une montée de 8 minutes en funiculaire, c'est Top. La même vue, après 2 heures de marche, loin des magasins de souvenirs, c'est immense...

Vraiment plaisant, cette balade, 3 heures au dessus de la baie entre Jardine et Quarry Bay, quelques belles suées dans les montées, quelques bavardages badins dans les descentes...

Mais c'est surtout après que le temps s'est arrêté...




A l'arrivée, vers 22 h 30, Quarry Bay, sur aucun guide touristique, le Hong Kong de Monsieur Tout-Le-Monde, populaire, animé, chaleureux, sans prétention... Quartier que j'avais déjà lentement traversé à plusieurs reprises, pas très loin de là où nous habitons.

J'avais soif, notre joyeuse bande s'étant déjà égayée, je suis entré seul dans un passage de ma connaissance pour faire quelques photos nocturnes...

Cela n'a pas raté, au bout de quelques instants, un gardien s'est approché, souriant et curieux, et m'a proposé de prendre quelques photos plus proches des gens installés ici et là, dans la moiteur de la nuit tropicale, où la rue est plus fraîche que le minuscule appartement surchauffé...

Autour d'une table, sur le trottoir, à l'aplomb d'un restaurant, pardon, d'un boui-boui sans nom, quatre lascars éclusaient tranquillement force bières et cognac, qu'ils calaient de riz et de blancs d'oeuf vapeur.

Conversation engagée, chaise tirée, verre posée, bière versée, bol rempli, baguettes proposée : la soirée pouvait commencer... Aussi simplement, aussi naturellement...

Pendant plus d'une heure, dans un anglais approximatif (le leur comme le mien), un peu pâteux, refonte de toutes les relations franco-hongkongaises depuis un siècle, Napoléon, Hennessy, la cuisine, la Chine (les autres...), les dim sum, la Pologne (grand mystère),...

Bref, le panégyrique de ce que peuvent se raconter deux parfaits inconnus, tard dans la nuit, devenus copains l'espace de quelques bières et d'un bol de riz !!



Et impossible de payer sa part dès lors que Ricky affirmât devant ses habituels compagnons qu'il ne comprenait pas les français, mais que moi, il m'aimait bien... Et vous voudriez que je rentre...

De l'intérêt de toujours avoir sur soi les horaires de marée...

Bonjour !

J'avais aussi un autre titre : "Houdini escamote 25 japonais..."


Le Cambodge traînait dans les cartons, nous y étions à la Toussaint. J'ai retrouvé ce mémo édifiant sur les voyages organisés, un peu dans l'esprit de celui du 4 mai dernier à propos de parapluie.


Ou comment vous faire découvrir les affres de certains voyages touristiques de ce coté de la planète !!


Il se passe moins d'une minute chrono entre ces deux photos quasiment prises du même endroit, temple de Ta Prohm, site d'Angkor au Cambodge, vers 8 heures et demi du matin, samedi premier novembre 2008.





On en tire un certain nombre de leçons :

1/ le japonais voyage rarement seul.
2/ le japonais prend la photo pendant que la japonaise pose, pas l'inverse !
3/ la japonaise sort couverte, même tôt la matin, même par temps humide, elle a trop peur de prendre la moindre couleur...
4/ le japonais disparaît aussi vite qu'il arrive, cela permet de faire des photos pas trop 'encombrées' quand on surveille les marées...




Sinon, sur le plan purement pédagogique, ce temple date de la fin du XII ème, et le choix de la restauration est du type "en l'état de découverte, au cours du XIX ème". Il a donc été figé tel quel et l'on suit l'avancée de la végétation afin qu'elle ne détruise pas plus le temple. Ce qui en fait le temple le plus original du site, avec ses fromagers et ses ficus géants !!!

Dans un premier temps, l'arbre grandit dans une fissure du temple, puis à l'âge adulte, il soutient le temple et enfin lors de sa mort, il entraîne le temple dans sa chute, les fissures d'origine étant devenues béances...

Il faut aussi savoir que l'enceinte du temple mesure 1 000 mètres sur 650, et abritait plus de 15 000 personnes au temps de sa splendeur (le temple lui même couvre un peu plus d'un hectare)...

Cela fait une belle visite, où l'on passe son temps à essayer de retrouver les enfants qui jouent à Indiana Jones en 'live' !!!

dimanche 14 juin 2009

Et ensuite...

Bonjour !

J'avais exprimé mon inquiétude quant à l'avenir de ce blog dès lors que nous ne nous trouvions plus en Extrême Orient. Les sources d'inspiration vont se tarir naturellement. L'accès à la presse quotidienne locale va devenir sérieusement difficile... Les photos rapportées des ballades matinales ou des longs voyages vont devenir franchement rares... Et le temps consacré à la vie de ce blog risque de se réduire, mon emploi du temps allant sans doute redevenir plus "classique"...

En y réfléchissant bien, demain ne se présente peut être pas aussi négativement.

Bon, en premier lieu, le stock d'histoires et de photos est encore conséquent, il ne s'agit pas d'une quinzaine à la plage, mais de deux ans de vie !
Ensuite, il me reste un mois pour organiser une continuité dans l'accès à la presse locale, me faire par exemple envoyer régulièrement des paquets de journaux par colis, la poste n'est pas chère dans ce sens. J'espère que mon 'fan club' ici appliquera le 'keep in touch' comme il se doit... Je vous le concède, l'extraction de petits mémos n'aura sans doute pas la même saveur, rédigé en Ile de France par un petit matin blême de novembre...

Par ailleurs, je viens de passer une petite semaine en France (voilà pourquoi le blog n'avait pas été alimenté, je décolle dans 6 heures) et j'ai eu le plaisir d'échanger, dans une langue que je maîtrise, avec un grand nombre de personnes, sur ce fameux blog !
Cela m'a permis de mieux comprendre ce que les lecteurs les plus assidus attendaient (critiques, encouragements, conseils,...) et d'envisager le lendemain, notamment en décrivant ce que j'allais vivre en 'redescendant' sur Terre. Observer la vie que j'avais quitté il y a deux ans à travers le prisme de mon expérience hongkongaise.

Quant au temps, ceux qui me connaissent bien savent que j'aime illustrer mon propos de quelques proverbes ou références. Celle qui me vient ce matin à l'esprit, que j'attribue à Spinoza, que vous avez sans doute déjà entendu dans ma bouche :

Plus on en fait, plus on a le temps d'en faire...

vendredi 5 juin 2009

Comment traduit-on "macho" en chinois ?

Bonjour !

Photos prises au hasard d'une ballade du coté de Prince Edward, Kowloon, en ce jeudi 4 juin 2009, sur les coups de midi, par 32° à l'ombre...






J'avais écrit vers le 16 mai un délicat article sur le 'dilemme asiatique' dans la relation homme femme de ce coté de la planète, en concluant que je pensais pouvoir m'adapter assez vite aux usages locaux, même si des fortes résistances étaient à prévoir du coté de ma chère et tendre !


J'ai eu confirmation ce jeudi du fait que j'aurais du venir plus tôt et rester plus longtemps dans ce merveilleux pays...


Observez le pauvre homme obligé de téléphoner en plein soleil de juin... Malheureux qu'il est de devoir conserver sa main droite libre, au cas où il envisagerait de boire une bière en marchant, il fait si chaud...



Qu'il se rassure par ailleurs, on trouve partout des distributeurs automatiques de parapluies... Quand aux maids, elles sont pléthores...

jeudi 4 juin 2009

20 ans déjà !! Tien An Men.

Bonjour !


Il semblerait que la commémoration de cet événement soit plus aisé à Hong Kong qu'en Chine, le coté SAR du sigle HKSAR fonctionnant. Pour éclairer, HKSAR Hong Kong Special Administration Region, le fameux concept Deng Xiao Ping, un pays, deux systèmes...

Donc, comme la région est spéciale à maints égards, les manifestations sont autorisées, ce qui ne semble franchement pas être le cas 40 kilomètres plus au nord...
La presse sinobritannique aussi s'exprime, je dois l'éplucher tantôt.
Et la presse sinochinoise locale, celle avec des photos et des dessins, mais rien à voir avec une Bd, s'est fendue ici de la célèbrissime photo du jeune chinois de 40 kilos faisant face au char de 40 tonnes !

J'ai d'ailleurs appris, grâce à un excellent reportage de Pascal Golomer sur TV 5 Asie, que cette photo ne décrit pas un moment de la révolte étudiante réclamant de la démocratie en Chine, mais qu'elle a été prise le 5 juin, le lendemain du "nettoyage" de la place par l'armée et les chars. Geste donc d'une immense dérision pathétique, d'une incroyable émotion, le courage de l'inutile au service des générations futures...

Le saviez vous ? Vous en souveniez vous ?


Ps 1 : la dite place, décembre 2007, beaucoup plus calme, beaucoup plus fraîche...
Ps 2 : La Une du SCMP du 5 juin 2009, photo du parc Victoria à Hong Kong, 150 000 personnes avec une bougie + 50 000 n'ayant pas pu accèder...

mardi 2 juin 2009

Souris à la sauce aigre douce.

Bonjour !
Extrait du Standard du 4 février dernier
A la Une 'MICKEY TAKES MORE' ou
La discrimination tarifaire comme modèle de gestion chez Mickey Chine !
Disneyland annonce avec effet immédiat une hausse de ses tarifs d'entrée au célèbre parc d'attraction situé sur la plus grande ile de Hong Kong, Lantau.
En dehors du débat d'experts se demandant si le choix du moment est opportun, en regard de la crise qui nous préoccupe et si le taux d'augmentation, 20 %, est réaliste, le fait le plus marquant annoncé par le journal, à mes yeux, est la discrimination tarifaire pratiquée à l'égard des clients selon leur lieu de résidence !!
Pour être plus précis, cette augmentation ne s'applique uniquement qu'au chinois du continent, les bien-nommés Mainlander !
En d'autres termes, si vous pouvez justifier de votre statut de hongkongais, vous continuez à bénéficier des anciens tarifs !!
Si on ajoute que Disney HK est possédé à 57% par le gouvernement de HK, on est dans le quasi 'casus belli' avec l'Empire du Milieu, cas autrement plus puissant que Carla rencontre le Dalaï Lama...
La rétrocession de 1997 est remise en cause pour une souris !!!
Transposons, Marne la Vallée, un guichet pris au hasard :
Bonjour, vous venez d'où ? Albi ! 48 euros. Et vous ? Angers ! 12 euros...
Ca va être chaud...
Ayant une âme de correspondant de guerre, j'ai suivi l'évolution de ce dossier pour vous avec toute l'attention que mérite une info aussi explosive !! Pas de panique, la durée de vie d'une information dans le grand maelström de l'événementiel instantané, lui aussi modèle de gestion dans la presse grand public, ne dépasse pas la journée...
Donc, depuis, rien...

Coup de bambou !!!

Bonjour !

J'ai retrouvé un fait divers extrait du HK MAG du 24 octobre 2008 qui me parait suffisamment 'local' et intégré au paysage de base de Hong Kong pour que je vous le relate.

Le titre, déjà, est alléchant : 'Spiderman fails' (la chute de Spiderman, pour les rétifs)



Il s'agit des aventures extra-conjugales du jeune Ming - le nom est modifié dans le récit, pour éviter les 347 818 procès en diffamation si je vous citais le véritable nom du héros, poseur d'échafaudages en bambou de son métier (bamboo scaffolding, ici pas d'acier...).



Par une nuit plus chaude qu'une autre (on est en octobre...), plus propice à l'échauffement des sens, le Ming en question décide de rejoindre sa bien aimée, qui, par un heureux hasard, crèche au dixième d'une tour en cours de rénovation, avec un mari en voyage d'affaires.


Quelle aubaine, le bambou, le Ming, il connait et de nuit, le dixième, c'est 'the fingers in the nose' (pas de traduction, même pour les rétifs, seulement la véritable formule idiomatique 'With my eyes closed', vous allez briller lors de votre prochain diner en ville), il monte beaucoup plus haut sans harnais, de jour !!


A ce propos, je déconseille à nouveau (voir le post "Chantier" du 8 mai 2009) très vivement à l'ensemble des inspecteurs du travail français de venir passer quelques jours à HK, il existe pour eux un risque majeur de succomber à une attaque cardiaque, cérébrale ou neuro-pathologique, voire même les trois ensembles tant le spectacle de la rue n'est pas supportable : Marteau-piqueurs en tong sans oreillettes, scie sauteuses sans lunettes, casques à souder sans verre opaque, 35 ème sans harnais, connections électriques les pieds dans l'eau, j'en passe et des meilleures, quotidiennes...




Revenons à notre acrobatique Ming, très à l'aise sur son souple et résistant bambou. La nuit tombée, à une heure où tous les chats sont gris, il attaque la grimpette avec élégance et virtuosité !!

Mais c'est sans compter sur le handicap majeur de notre bon Ming : il ne sait justement pas compter !!! Et après neuf étages, il ne sait plus où il en est, le Ming, et de nuit, il n'arrive plus à se repérer...


De plus, l'appel de la chair lui trouble le jugement (vous voyez ce que je veux dire, pas plus de détail, la censure chinoise bloquerait ce billet). Il s'engouffre donc quasi nu dans l'appartement de... la voisine, tranquillement endormie au coté de son balaise de mari...




Hé oui, les chinois balaises, cela existe, il faut casser l'idée reçue de la 'crevette asiatique'. Vous imaginez la suite, cris, lumières, bonds, chinoise du 9 ème apeurée toute blanche, mari chinois balaise énervé tout rouge, chinois grimpeur confus tout vert, chinoise du 10 ème dépitée toute grise, tentative d'évasion précipitée par le même chemin qu'à l'aller et ... Cassage de gueule dans les grandes largeurs !!!!


Récupération en morceaux par la police, ambulance, quartier reveillé, 30000 chinois en pyjamas dans la rue (les chinois, nombreux, sont friants du fait divers), hopital, pronostic vital satisfaisant, sa science du bambou a sauvé la vie de notre infortuné Ming...

Ce que l'histoire ne dit pas : Le mari quasi trompé va-t-il lire l'article à son retour et comprendre les regards torves ou goguenards de ses voisins...





Je surveille la presse, au cas où un entrefilet annoncerait une visite tumultueuse à l'hopital sans fleurs ni chocolats...